Binturong

« Un mammifère qui sent le pop-corn ! »

Les binturongs

Un carnivore à la queue préhensile

Le binturong est la plus grande espèce de la famille des Viverridés, pouvant peser de 9 à 20 kg. Les femelles sont 20 % plus grandes que les mâles. Il est recouvert d’une fourrure noire longue et grossière, avec parfois des pointes grises. De longues touffes de poils dépassent de ses petites oreilles arrondies. Le binturong est l’une des deux espèces carnivores dotées d’une queue préhensile avec le kinkajou. Actif de jour comme de nuit, le binturong vit la plupart du temps dans les arbres notamment pour y dormir. Néanmoins, il doit redescendre au sol pour se déplacer d’arbre en arbre. Endémique d’Asie, le binturong vit dans les forêts tropicales de nombreux pays : Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, Laos, Malaisie, Népal, Philippines, Thaïlande et Viêtnam. On les trouve également mais plus rarement sur les îles indonésiennes de Java, Sumatra, Nias, Raiu et les îles Bangka.

Binturong - Animaux extraordinaires du ZooParc

Le saviez-vous ?

Hubert et Shelly

Les adorables binturongs

Ces créatures fascinantes sont prêtes à vous éblouir avec leur charme unique. Venez découvrir nos nouveaux pensionnaires lors de votre prochaine visite à Beauval !

Un mammifère convoité

30% des binturongs auraient disparu au cours des 30 dernières années. Plusieurs menaces pèsent sur l’espèce : la déforestation, la dégradation de l’habitat (plus marquée dans le sud de son aire de répartition), la médecine traditionnelle asiatique. Il est également victime de la chasse pour sa fourrure et sa viande, considérée comme un mets délicat dans certains pays asiatiques. En outre, il s’avère que les binturongs sont relativement faciles à domestiquer et peuvent nouer des liens affectueux avec l’Homme : ils sont donc recherchés comme animaux de compagnie.

Le ZooParc est très fier d’accueillir ces binturongs et de les faire découvrir au plus grand nombre d’autant que l’espèce est classée « vulnérable » à l’échelle mondiale par l’UICN. Elle est même répertoriée comme étant « en danger critique d'extinction » sur la Liste rouge de Chine et est protégée en Malaisie. Cependant, la protection actuelle des binturongs ne répond pas à leurs besoins. Une meilleure application des lois contre le braconnage et la dégradation de l'habitat doit être mise en place pour protéger les espèces en déclin.

Je m'engage avec Beauval Nature !

Bienvenue à Hubert et Shelly, nouvelle espèce à Beauval !

Hubert et Shelly, les 2 binturongs, forment un couple visible dans l’ancien espace des coatis. Ils vivent en mixité avec les loutres naines d’Asie. Cet espace se situe à proximité du bassin des otaries et du self Le Tropical : impossible de ne pas s’y arrêter pour découvrir ces deux « chats-ours », l’un de leur surnom au pelage dense et aux vibrisses agitées !

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Vulnérable

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En savoir plus sur l'espèce

Distribution

Asie

Régime alimentaire

Omnivore, à tendance frugivore
Gestation

92 jours
Portée

1 à 6 petits
Habitat

Forêts tropicales

Comme une odeur de pop-corn !

Le binturong communique principalement de manière olfactive. Il possède des glandes anales grâce auxquelles il marque les arbres lorsqu’il grimpe. Ceci produit une odeur particulière, décrite comme étant celle du pop-corn ! C’est dû à un composé contenu dans l’urine qui lui permettrait de communiquer avec ses congénères.

La nature est bien faite !

Le binturong est considéré comme une espèce clé au sein de ses écosystèmes. Il est le seul mammifère connu disperseur des graines du figuier étrangleur, car il possède les enzymes digestives nécessaires pour ramollir l'enveloppe de ces graines.

Un mammifère bien accroché !

Bien qu’arboricole, sa taille ne lui permet pas de sauter entre les branches et il doit donc descendre au sol pour passer d’un arbre à l’autre. En revanche, il s’aide de sa queue préhensile qui agit comme un autre membre pour grimper lentement et prudemment. Au bout de celle-ci se trouve un patch de peau lui permettant d’avoir une meilleure prise. Même lorsqu’il dort, le binturong se sécurise en accrochant sa queue autour d’une branche. Ses pattes postérieures peuvent pivoter vers l’arrière pour améliorer la capacité de préhension de ses griffes, qui sont puissantes et semi-rétractiles.